Tetsubin et Furogama : les bouilloires en fonte japonaise | DemysTEAfication
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10 juillet 2015

Testubin ou Choshi ?

choshi

Relativement similaires, Tetsubin et Choshi sont souvent confondus l'un et l'autre alors qu'ils n'ont pas la même destination. La Tetsubin sert ainsi à faire bouillir l'eau alors que le Choshi sert à chauffer le sake.

tetsubin choshi

Il s'en suit une différence facile à remarquer entre les deux : la forme du bec. Pour une Testubin, ce bec sera ainsi toujours relevé pour éviter que l'eau en ébullition ne s'échappe trop facilement par cet orifice, tandis que pour le Choshi, le bec est de forme plate et allongée ( la longueur en est variable, comme on peut le voir sur la photographie ci-dessus et sur l'illustration ci-dessous ) tout en étant largement ouvert, formant ainsi une sorte de V.

tetsubin a japanese waterkettle p. l. w. arts

Cette différence fondamentale est due au fait que le Sake - et le Choshi par conséquence - n'est jamais censé être porté à plus de 50°, très loin des bouillonnements de l'ébullition ... rendant par là-même le Choshi très peu pratique pour chauffer de l'eau.

Une autre différence, plus esthétique celle-là, concerne l'anse, toujours fixée en trois points sur les Choshi comme on peut facilement le constater.

bouilloire japonaise en fonte chauffeuse à sake en fonte

Enfin, le fond de la Tetsubin et le fond du Choshi sont également différents. La Tetsubin est munie d'un fond plat car elle est soit suspendue au Jizaikagi, soit posée sur un trépied métallique de type Gotoku, qui servent tous les deux aussi à poser les instrument de cuisson. Le but est ainsi de maintenir la Tetsubin le plus près de la chaleur du foyer en la plaçant directement au-dessus de ce dernier.

Pour le Choshi, le fonctionnement est différent, car cet ustensile est placé un peu plus loin du foyer pour une chauffe plus en douceur.

jizaikagi jizai cuisinière traditionnelle japonaise

japanese homes and their surroundings edward s. morse

Le Jizaikagi est donc hors de portée et les Gotoku étant relativement onéreux car forgés et non coulés à l'origine, on en possède peu. Le Choshi est donc pourvu de trois petits pieds intégrés, fort pratiques.

choshi fonte japonaise ancienne

Ainsi, Tetsubin et Choshi, considérations de taille mises à part, sont deux ustensiles profondément différents pour deux usages profondément différents ... Mais Tetsubin ou Choshi sont tous les deux des objets issus de tradition séculaires, de savoir-faire ancestraux et le support de décors variables, du pluvier au-dessus des flots au tigre dans une forêt de bambous ...

fonte japonaise fonte japonaise ancienne
fonte japonaise antique bouilloire en fonte japonaise

4 mars 2015

Le Furogama électrique ...

foyer électrique et bouilloire japonaise en fonte pour la cérémonie du thé
 
Si les furogama anciens ont leur charme indéniable, il faut reconnaitre que la modernité apportée par l'électricité à un net côté pratique, même lorsqu'elle est "appliquée" à un ustensile des plus traditionnel, même s'il n'offre pas les mêmes attraits que l'usage du charbon de bois.

Nuage stylisé japonais

J'ai longtemps hésité avant de faire l'acquisition d'un tel ensemble, d'une part car les informations disponibles sont relativement rares, d'autre part car c'est assez onéreux. Il vaut mieux en effet tout d'abord acquérir une bouilloire ( Kama ) neuve ou peu s'en faut, dédiée à l'engin, ce qui n'est pas forcément la dépense principale.

couvercle de bouilloire japonaise en fonte

La partie la plus onéreuse va en effet être le furo et plus précisément son système de chauffe électrique. Le corps du furo lui-même est fait de tôle peinte à l'imitation du bronze et percé d'un trou assez grand pour faire passer le câblage électrique, protégé par une gaine ignifugée. On peux également faire l'acquisition du système de chauffe à part et l'insérer dans un furo " traditionnel ", rendant ainsi l'ensemble plus polyvalent.

furo electric heater

Le corps de chauffe est constitué d'une résistance maintenue dans un corps de céramique réfractaire. Dans les modèles les plus récents, la résistance est à l'abri sous la céramique, tandis que dans les modèles plus anciens, la résistance est entortillée de la même manière dans la céramique mais est apparente.

foyer électrique pour furo
Photographie © Ymk Co.


Quel que soit le modèle cependant, le chauffage du Kama se fait donc par rayonnement de la chaleur, tout comme le feraient les charbons d'un furogama traditionnel. La puissance est généralement comprise entre 400 et 500 Watts et fonctionne sur du 110 Volts, ce qui implique l'acquisition d'un convertisseur de tension électrique 110 - 220 Volts pour ne pas griller l'appareillage japonais.

thé et céramique

Au passage, le choix du convertisseur est important. En effet, il faut en choisir un qui va couvrir non seulement la puissance nominale du corps de chauffe ( soit 500 Watts ) mais qui va avoir la capacité d'absorber une " crête " de tension. Il n'est pas rare en effet qu'un appareil électrique consomme tout d'un coup au moins un tiers d'énergie de plus que ce qui est indiqué par le fabriquant ... pour se mettre à l'abri de problèmes éventuels,  il vaut donc mieux que le convertisseur puisse au moins absorber 1/3 de plus que la puissance nominale annoncée, soit pour un appareil à 500 Watts, une capacité à " encaisser " 665 watts au moins.

tea addict

Mais le problème du choix n'est pas pour autant solutionné ... comme le temps de chauffe à pleine puissance de l'appareil est, pour un litre d'eau et pour arriver à ébullition, d'une demi heure, le convertisseur de tension va être soumis à un certain effort, les convertisseurs étant plutôt calibrés pour servir quelques minutes seulement. Donc, même s'il est prévu pour une puissance nominale correspondant à celle de l'appareil, il vaut mieux, pour sa durée de vie, acquérir un appareil plus puissant. L'idéal est donc de prendre un convertisseur qui n'utilisera que les deux tiers de sa capacité ... soit un convertisseur de 750 Watts minimum pour un appareil de 500 Watts comme ici.

demysteafication

Un dernier mot enfin sur le sélecteur de puissance. Celle-ci est naturellement susceptible de varier selon l'ancienneté, la complexité modèle et le fabricant, mais aussi selon la puissance que le sélecteur doit gérer :

Ancien sélecteur des années 70 - 80, avec quatre positions et gestion d'un circuit "complexe". De haut en bas et de gauche à droite : éteint, utilisation du premier circuit de chauffe à 200 Watts, utilisation du deuxième circuit de chauffe à 200 Watts, utilisation de l'appareil à pleine puissance de 400 Watts :

electric furogama Furo électrique
chanoyu électrique tea addict

Sélecteur des années 2000 - 2010, avec trois positions mais délivrant une puissance supérieure. De haut en bas et de gauche à droite : éteint, mi-puissance à 250 Watts, pleine puissance à 500 Watts :

electric furo remote chanoyu
chanoyu

23 janvier 2015

Tetsubin. A japanese waterkettle

bouilloire japonaise en fonte Rein The industries of japan

Tetsubin. A japanese waterkettle, ouvrage en anglais de Petrus Leonardus Wilhelmus Arts publié en 1987 par Geldermalsen Publications à Groningen est un ouvrage qui est à l'heure actuelle toujours considéré, en occident du moins, comme un ouvrage de référence sur le sujet des Tetsubin ... essentiellement car c'est le seul publié qui ne soit pas en japonais. Il en résulte que cet ouvrage se négocie à l'heure actuelle pour une petite fortune chez les bouquinistes, ce qui ne serait pas le cas si l'on prenait juste en considération le contenu érudit de l'ouvrage, qui n'a pas été financé par l'Organisation Néerlandaise pour l'Avancement de la Recherche Pure pour rien. Ce qui fait en effet que cet ouvrage n'est en effet pas tant sa rareté ( il se trouve assez facilement pour peu que l'on veuille y  mettre le prix ) que le fait qu'il soit "chassé" par tout les antiquaires et les collectionneurs pour son recueil photographique de sceaux-signatures qui ne fait que 20 pages et les commentaires de ces sceaux qui font 23 pages ... soit 43 pages sur un ouvrage qui en compte 602 ...

livre tetsubin P L W Arts
 
Loin de moins l'idée de dire que cet ouvrage n'est pas une somme d'érudition et qu'il s'agit d'un ouvrage des plus intéressant pour en apprendre plus sur l'histoire des Tetsubin, mais il est clair que la spéculation sur ce titre est devenue par trop excessive en regard de son contenu. C'est en outre clairement un ouvrage universitaire de haut vol, qui respecte tous les codes universitaires ( il suffit de jeter un coup d’œil à l'organisation de l'ouvrage pour en être persuadé ) et qui est donc relativement technique et assez rébarbatif.

bouilloire japonaise en fonte Dresser Japan its architecture and art manufacture

Sommaire détaillé de l'ouvrage :

Sommaire

Remerciements

Note aux lecteurs

Les périodes de l'art japonais et le nom des époques japonaise

Introduction

1. Le thé infusé au Japon

2. Les "ancêtres" et les "prédécesseurs" des Tetsubin
    2.1. Définitions
    2.2. Les "ancêtres"
    2.3. Les "prédécesseurs"

3. Le développement des Tetsubin comme instrument pour le thé et ustensile de cuisine
    3.1. Les premières Tetsubin
    3.2. Les Tetsubin et le culte du sencha
    3.3. Les Tetsubin comme ustensile de cuisine
    3.4. Les Tetsubin et le culte du matcha
    3.5. Les Tetsubin pour l'exportation
    3.6. Une tentative de classification des Tetsubin

4. Les centres de manufacturation des Tetsubin et leurs artistes
    4.1. Morioka ( Préfecture d'Iwate )
    4.2. Mizusawa ( Préfecture d'Iwate )
    4.3. Yamagata ( Préfecture de Yamagata )
    4.4. Takaoka ( Préfecture de Toyama )
    4.5. Edo / Tokyo
    4.6. Nagoya
    4.7. Kyoto
    4.8. Osaka
    4.9. Kurayoshi ( Préfecture de Tottori )
    4.10. Kagoshima ( Préfecture de Kagoshima )

5. Évaluation des Tetsubin
    5.1. Faits "physiques" et "factuels"
    5.2. Sur le problème des signatures sur les Tetsubin

6. Les fondeurs et leurs rapports socio-économiques
    6.1. Les guildes
        6.1.1. Le Za
        6.1.2. Le Kumiai
    6.2. Les modèles de mécénat
        6.2.1. Le contrôle de la maison Matsugu
        6.2.2. Le Daimyo et leurs On-kamashi
        6.2.3. Les marchands comme clients
        6.2.4. Les fondeurs itinérants, la basse classe de la profession
        6.2.5. Formation et adoption

7. Les techniques traditionnelles de manufacturation des Tetsubin
    7.1. La préparation des moules
    7.2. Le moule tracé
    7.3. Le moule à la cire perdue
    7.4. Le moule tracé avec moules ancrés à la cire perdue
    7.5. Les moules pour les corps de bouilloires non circulaires
    7.6. Les moules de sable vert

8. Aspects métallographiques des Tetsubin
    8.1. Court résumé de quelques aspects métallographiques
    8.2. Quelques évènements historiques, pertinents pour le développement des Tetsubin, envisagés depuis le point de vue métallurgique
    8.3. Une théorie sur la datation des Tetsubin
    8.4. Description et résultats des tests métallographiques
    8.5. Un autre exemple illustrant la méthode de datation des Tetsubin

Annexes :

I. L'extraction du fer depuis ses minerais dans le Japon traditionnel
    I.1. Préparation du minerai
    I.2. Fabrication du charbon
    I.3. Le Haut fourneau
          - Développement
          - Construction du fourneau
    I.4. Les soufflets
         - La boite à soufflet
         - Le soufflet à bascule
         - Le soufflet à double bascule
    I.5. Mécanismes et fonctionnement du fourneau

II. Noms d'artistes, signatures, sceaux
    II.1. Noms de fondeurs morts entre 1770 et 1868 connus pour la fabrication de Kama, peut être également engagés dans la fabrication de Tetsubin
    II.2. Noms de fondeurs et de fabriques actifs durant la période Meiji (1868-1912) et après, probablement tous engagés dans la fabrication de Tetsubin
    II.3. Généalogies
    II.4. Signatures et marques de sceaux

Résumé

Notes

Bibliographie

Glossaire
    1. Mots japonais
    2. Noms d'individus et noms de fabriques
    3. Noms géographiques

Illustrations

Index des sujets

Carte

bouilloire japonaise nomenclature
Nomenclature de la Tetsubin. Schéma © P. L. W. Arts / Geldermalsen Publications

On s'en sera vite rendu compte, l'ouvrage de P. L. W. Arts ne recouvre pas seulement le simple champ de la datation et de l'évaluation factuelles des Tetsubin, mais aussi les détails techniques de leur fabrication, les relations économiques et sociales des fabricants et de leurs commanditaires  et un recensement de certaines des quelques rares Tetsubin conservées dans les grandes collections de musées d'importance.

Victoria & Albert museum collections
Uta-tetsubin signée "Okuni-zo". Photographie © P. L. W. Arts / Geldermalsen Publications / Victoria & Albert Museum, Londres

10 janvier 2015

Size Matters !

le Tansu vrai meuble japonais

Eh oui ... la taille de l'instrument est une des premières choses qu'il faut prendre en compte ... je parle bien sûr de Tesubin, ustensile qui représente un réel investissement vu son prix et sa durée de vie, car si c'est là un objet onéreux, il suffira d'un entretien correct pour pouvoir le transmettre à vos arrières-arrières-petits enfants ...

hibachi hibachi

Si la taille de la bouilloire est la première chose à laquelle il faut réfléchir, c'est qu'il est en effet préférable pour l'utilisateur de définir, avant tout achat, quel volume d'eau lui sera le plus utile, en fonction de ses habitudes de consommation ... c'est donc à chacun de sélectionner ce qui lui convient ...

De longues cessions nécessitent un grand volume d'eau que l'on maintiendra au chaud ... autre solution, on pourra sélectionner un petit volume qu'il faudra éventuellement chauffer plusieurs fois consécutives.

motif décoratif Oni arare motif décoratif vol de pluviers

Le décor ne joue pas sur le volume, aussi compliqué ou volumineux soit-il, mais la forme de la Testubin, elle va grandement jouer sur le volume utile, et parmi d'autres facteurs, c'est le premier à prendre en compte.

La taille est importante pour la montée en chauffe : c'est enfoncer une porte ouverte que de dire que plus la Tetsubin est grande et plus le volume d'eau à chauffer est important, plus cela va prendre du temps, mais il n'est pas inutile de se le remémorer. Comme pour le Kama, une très grande Tetsubin se laisse plutôt de préférence sur le feu, et l'on complète le volume avec de l'eau fraîche à chaque fois que l'on se sert pour éviter de devoir remettre en chauffe tout le volume d'eau initial.

bouilloire japonaise bouilloire japonaise

Il faut bien comprendre que lorsqu'on utilise une Tetsubin, on ne peut remplir celle-ci à raz-bord, l'ébullition allant expulser tout trop plein d'eau. Ainsi, seule une moitié ou un peu plus d'un tiers du volume de la Tetsubin peut effectivement être considéré comme un volume utile. Le bec, ou plutôt la hauteur de celui-ci, va également jouer un rôle en retenant le bouillonnement engendré par l’ébullition. Pour ce faire, rien de mieux que les becs hauts et droits ...

Le niveau d'eau que l'on pourra porter à ébullition va donc varier, pour diverses Tetsubin ayant le même volume théorique, suivant la forme globale de l'ustensile et suivant son bec, la ligne rouge rajoutée sur les photographies ci-dessous indiquant un niveau maximum.

tetsubin
Photographie © Nanbutetsubin

Tetsubin
Photographie © Nanbutetsubin

tetsubin
Photographie © Nanbutetsubin
On pourra enfin prendre en considération le fait que plus une Tetsubin est grande, plus vite elle aura tendance à se refroidir, dissipant plus la chaleur. De la même façon, il semble qu'une bouche plus grande participe de cette dissipation de la chaleur.

bouilloire japonaise en fonte
 
Voilà pourquoi la taille compte en matière de Tetsubin et pourquoi il vaut mieux réfléchir à l'utilisation que l'on souhaite en faire avant de réaliser un achat qui sera onéreux.

8 juin 2012

Le Furogama, un ustensile à part

furo gama

Le Furo ou foyer portatif est la pièce maitresse du Chanoyu dans les cérémonies "d'été", en opposition au foyer enterré ou Ro, utilisé dans les cérémonies de période "d'hiver". Pour contenir l'eau à chauffer, une bouilloire, appelée Gama ou Kama, suivant la transcription, vient coiffer le foyer. On nomme le tout Furogama ou, de façon moins courante Chagama. Le tout forme un accessoire si représentatif du Chanoyu, au même titre que les chawan, qu'un musée lui est notamment consacré à Kyoto.

Lorsque le Furogama est assemblé, se forme un objet particulier, la plupart du temps d'une grande simplicité extérieure et très souvent d'un charme mystérieux. L'objet est en règle générale assez onéreux : entre 250 et 300 € pour les meilleures occasions ; entre 400 et 500 € la plupart du temps ; et sans limite de prix pour certains modèles, qui dépassent facilement les 1000 € chez de nombreux vendeurs.

On en trouvera facilement sur des sites de vente sur le net, comme Ebay, où leur prix "bas" à "moyen" se trouve vite gonflé par le montant des frais de port, souvent exagérément gonflés par certains vendeurs peu scrupuleux.

On en trouvera également parfois chez les antiquaires spécialisés en antiquités japonaises, comme Nihonbashi : objets du Japon à Lyon - aujourd'hui fermé malheureusement et où j'avais trouvé celui qui illustre cet article - ou Schelma à Bruxelles.

Le Furogama se décompose comme suit :
  • Le Furo proprement dit, tapissé de fines cendres ou sont placés, en son centre, les charbons. Les évents n'ont pas qu'un rôle décoratif et servent naturellement à favoriser la circulation de l'air pour ne pas étouffer les braises.

chagama

brasero japonais
  • Le Kama ou bouilloire, qui sert à contenir l'eau à chauffer, que l'on puisera grâce à une louche de bambou ou Hishaku. 

bouilloire japonaise

Le Kama est invariablement composé comme suit :
  • Un couvercle. 
furogama
  •  La bouilloire proprement dite.
  • Des anneaux pour sa manipulation ou Kan.

chagama

Ensuite, la multitude de formes et de matières des Furo et des Kama est désignée comme toujours par diverses appellations. Pour faire "court", les Furo en bronze sont appelés Karakane, ceux en fonte ou en fer sont appelés Tetsu, et ceux en céramiques sont eux appelés Doburo. Il y a ensuite une large variété de formes et de tailles dans chaque matière, chacune avec un nom qui lui est propre. Il en va de même pour les Kama qui sont systématiquement en fonte, mais avec une multiplicité de formes, chacune ayant, là aussi, son nom particulier. Les anneaux ou Kan sont soit en fer, la plupart du temps, soit en bronze, ce qui est plus rare.

Pour finir, n'oublions pas un outil accessoire pourtant indispensable, comme le ou les réflecteurs en céramique réfractaire, placés autour du foyer de braises, et qui servent à concentrer la chaleur produite.

cha gama